Relayer ses courriels via gmail

mail serveur postfix

Afin de s'affranchir du relais SMTP de son F.A.I. on peut utiliser son compte google (gmail) pour envoyer les courriels avec son serveur de courrier postfix.

C'est bon pour la planète car cela supprime les intermédiaires entre son courrier et les services de renseignements peu scrupuleux de notre vie privée. En parlant de ça, quelqu'un a déjà réussi à faire une restauration à partir de la solution NSACloudBackup ?

Il suffit de modifier un tout petit peu la configuration de postfix (qui a été le service mail par défaut de fedora et qui est toujours celui de centos).

On édite le fichier, afin de rajouter ou de modifier les entrées suivantes:

Fichier /etc/postfix/main.cf

relayhost = [smtp.gmail.com]:587

# use tls
smtp_use_tls=yes

# use sasl when authenticating to foreign SMTP servers
smtp_sasl_auth_enable = yes

# path to password map file
smtp_sasl_password_maps = hash:/etc/postfix/sasl_passwd

# list of CAs to trust when verifying server certificate
smtp_tls_CAfile = /etc/ssl/certs/ca-bundle.trust.crt

# eliminates default security options which are imcompatible with gmail
smtp_sasl_security_options = noanonymous
smtp_sasl_mechanism_filter = plain

On génère le fichier fichier contenant les identifiants.

Fichier /etc/postfix/sasl_passwd

[smtp.gmail.com]:587  <email gmail>:<motdepasse>

On transforme ce fichier dans un langage compréhensible par postfix (fichiers indexés) et on supprime la version en clair

sudo postmap /etc/postfix/sasl_passwd
sudo rm /etc/postfix/sasl_passwd

On redémarre le service postfix et le tour est joué.

sudo systemctl restart postfix

Google considère que la seule méthode d'autentification sécurisée est OAuth2, et que SASL ne l'est pas. Il faudra donc autoriser les connexions "moins sécurisée" à son compte Google sur la page https://www.google.com/settings/security/lesssecureapps.

On teste la bonne réception d'un courriel envoyé avec la commande suivante:

echo 'Test from CLI' | mail -s 'gmail relay' <mon adresse email>

Photo de Mathyas Kurmann sur Unsplash

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